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Qui sommes-nous?

5 éoliennes dans notre commune, 10 à Burdignes dans la même forêt, juste sur l'autre versant de la colline! Nous ne voulons pas qu’un site industriel s’installe chez nous. Nous ne voulons pas que des investisseurs s’approprient notre belle nature.

Notre association représente aujourd’hui environ 1 foyer vanoscois sur 5, nous devons être au moins 500 à nous exprimer pendant l’enquête publique.

Nous avons déjà installé des affiches (cliquez sur le mot souligné pour les voir) et distribué des tracts à Vanosc et dans toute la région impactée, vallée de la Vocance, Riotord, etc. 

Parlez des éoliennes et de l’association autour de vous, distribuez des tracts, semez des graines et faites éclore des discussions. Soyons solidaires et déterminés sinon nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer.

 

Disons ensemble un NON ! haut et clair au projet industriel éolien du Haut Vivarais.

Le bureau de l'association

Jean-Marc Serve, président

Pierre Pellet, secrétaire

Auguste Mathevet, trésorier

Patricia Mercader, présidente adjointe

Nos forêts et notre nature sont irremplaçables,

Préservons-les!

Un impact désastreux sur
l'environnement et la qualité de vie

Du profit pour quelques-uns,
des nuisances pour tous

L’implantation des machines peut tarir ou détourner des sources dont la commune de Vanosc dépend entièrement pour son alimentation en eau ; de plus, la moindre fuite d’huile (plus de 400 litres/éolienne) ou de liquide de refroidissement (glycol) peut les polluer définitivement. Ce sont des tonnes de béton qui seraient injectés dans le sous-sol actuellement totalement protégé des intrants chimiques. Le bruit des machines, les infrasons qu’elles produisent, ont des conséquences toxiques pour toute vie animale et humaine, à quoi s’ajoute la pollution visuelle jour et nuit, en particulier avec des clignotants rouges visibles de très loin. Le mitage de la forêt morcèle l’habitat de la faune, les pales mettent les oiseaux et les chiroptères en danger, comme l’ont démontré de nombreuses études. Il faut aussi rappeler que nous avons été touchés en 2000 par un feu de forêt qui a détruit des centaines d'hectares sur la commune voisine de Burdignes, or nos communes sont classées en zone particulièrement exposée aux incendies de forêts et les éoliennes aggravent le risque d’incendie.

 

La construction seule des éoliennes prévues à Vanosc va nécessiter le passage de 500 camions de béton, 100 camions de ferraille, des grues géantes, un énorme chantier dont les dégâts et la pollution sont incalculables, et d’autant plus regrettables que leurs conséquences vont durer : les sentiers transformés en pistes pour camions ne se régénèreront pas de sitôt, et 5 à 10 hectares au moins auront été définitivement déforestés dans l’aventure.

Quant au bilan carbone de ces machines, il n’a pas encore été sérieusement calculé, mais il est forcément très négatif. La plupart des aérogénérateurs proviennent de Chine et sont donc construits grâce à de l’énergie fossile. Les économies de gaz à effet de serre sont donc rendues négligeables au regard de l’émission de CO2 due à la construction, au transport, à la maintenance de ce parc éolien et à la déforestation pour le réaliser. En outre, les éoliennes fonctionnent avec des alternateurs à base de lanthanides notoirement polluantes.

Enfin, non seulement ces éoliennes vont polluer notre environnement pendant 20 ans, mais rien ne garantit qu’elles seront ensuite démantelées : il existe aux USA 14 000 éoliennes abandonnées rouillées dans d’immenses friches industrielles, et ceci pour deux raisons. D’une part les provisions de démantèlement sont ridicules quand elles existent, d’autre part les sociétés promotrices tendent à disparaître pour échapper à leurs obligations.

Au premier chef, il s’agit bien sûr de ceux du promoteur, la société EPDR, implantée dans le monde entier, et qui, selon son rapport annuel le plus récent, a réalisé en 2019 plus de 600 millions de profit pour le bénéfice de sa maison mère EDP, dont les actionnaires sont pour 23% des fonds chinois, 5% des fonds d’Abou Dabi et du Qatar, 27% des fonds de pension de divers pays, et 45% des petits actionnaires.

Localement, le projet rapportera:

  • À la commune, environ 3% de son budget (22000€ en taxes et 5000€ en loyers par an).

  • Aux propriétaires impactés, environ 80000€, dont 45000 aux 5 propriétaires qui auront les éoliennes chez eux.

Au‑delà de l’aspect purement économique, les éoliennes sont remarquablement peu rentables sur le plan énergétique. 2 000 heures de fonctionnement par an pour 6 éoliennes, c’est 25 GWh produits par an soit la consommation annuelle d’une commune d’un millier d’habitants. C’est extrêmement peu par rapport aux dégâts qu’entraîne leur installation.

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